Les membres de la délégation de la Troïka

 

Le Directeur général de la coopération (DGCoop), monsieur Ambroise Kafando a rencontré le mercredi 13 septembre 2017, une délégation de la Troïka (une équipe de partenaires techniques et financiers) conduite par monsieur Thierry BARBE, Chef de la coopération à la Délégation de l’Union Européenne, institution assurant la présidence tournante de la Troïka. Les échanges entre les deux parties ont essentiellement porté sur l’avant-projet du référentiel sur la division du travail et la complémentarité entre les PTF, élaboré par la Direction Générale de la Coopération.

En initiant cette rencontre selon le DGCoop, le Burkina a voulu marquer son attachement à l’approche  concertée et consensuelle avec les partenaires techniques et financiers en vue d’une appropriation collective du référentiel sur de la division du travail et la complémentarité entre les PTF dont l’avant- projet leur a été soumis pour appréciation.
La division du travail est un mécanisme qui permet de repartir les charges ou de mutualiser les efforts d’aide entre deux ou plusieurs partenaires afin d’être efficace sur le terrain. Elle va permettre  aux partenaires , de concentrer leurs efforts dans des domaines d’intérêts bien ciblés  en vue de promouvoir un développement harmonisé et  équilibré de tout le pays.

Il n’est pas rare en effet, de constater que plusieurs partenaires interviennent dans les mêmes secteurs d’activités avec des projets similaires, sans concertation préalable.  Cette façon de faire, favorise certains secteurs de planification nationale au détriment d’autres non moins importants qui ont aussi besoin d’être boostés  pour que  l’impact réel des actions des partenaires techniques et financiers soit optimisé  et étendu sur l’ensemble du territoire afin de garantir leur efficacité.

De l’avis de la délégation de la Troïka,  « il y a un message très positif sur le principe de l’adoption de la division du travail et la complémentarité entre les PTF».  En dépit du fait que chaque Bailleur a ses principes, ses procédures, ses méthodes de travail, le plus important, c’est qu’il faut aller vers la rationalisation et la coordination des efforts d’aide malgré les difficultés qui pourraient survenir a-t-elle reconnu.

Pour le DGCoop, le maître mot dans ce processus d’adoption de la division du travail, c’est « la flexibilité » car tout comme le Burkina, les partenaires techniques et financiers ont aussi leurs philosophies d’intervention et leurs domaines d’intérêt qu’il va falloir prendre en compte, dans la mutualisation des efforts ou la répartition des charges.
Cette rencontre a permis aux deux parties (la délégation de la Troïka et celle de la DGCoop) d’apprécier les enjeux de la division du travail  et de s’accorder sur des préoccupations à prendre en compte afin de faciliter l’appropriation de la démarche par les acteurs de la coopération au développement.






                    Le Service communication de la DGCoop