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Ce jeudi 06 septembre 2018, s’est tenu dans la salle de conférence de la Direction Générale des Impôts, l’atelier national de validation du projet de rapport 2017 sur la coopération au développement. Placé sous la présidence du Secrétaire général du Ministère   de l’Economie, des Finances et du Développement, Dr Abel Somé, l’atelier a enregistré la présence d’une cinquantaine de participants issus de l’administration publique, des ONG et des partenaires techniques et financiers.

Selon madame la directrice de la coordination et de l’efficacité de l’aide publique au développement, Madame Alimatou Zongo, à qui l’honneur est revenu de prononcer l’allocution du secrétaire général, « le rapport sur la coopération au développement est un outil d’analyse et d’information sur les flux d’aide qui épouse l’esprit de la déclaration de Paris sur l’efficacité de l’aide publique au développement ». Chaque année le Burkina Faso publie le rapport sur la coopération au développement et c’est dans cette même dynamique que se tient l’atelier qui va permettre aux participants d’enrichir le projet de rapport 2017 et de fournir toutes les remarques utiles afin de permettre au comité de rédaction dudit rapport de procéder à sa finalisation.

Le projet de document se présente en trois grandes parties à savoir :  le contexte socioéconomique du Burkina en 2017 ; l’analyse des tendances de la coopération au développement ; le thème du rapport qui a porté cette année sur « les financements innovants comme alternative pour le financement du développement au Burkina Faso : réalités et perspectives ».

Au cours de la présentation de la synthèse du projet de document par Monsieur Kassoum Bikienga, membre du comité technique de l’élaboration du document, il est ressorti que les résultats clés du RCD 2017 se présentent comme suit :

D’abord, au niveau du contexte socioéconomique, l’environnement international poursuit la reprise avec un taux de croissance mondiale de 3,7% contre 3,2% en 2016 ; les conditions sociales et sécuritaires perturbatrices ont été l’œuvre des grèves dans la fonction publique et des attaques terroristes ; l’accélération de la croissance en 2017 est le résultat du taux de croissance du PIB ressorti à 6,3% en 2017 contre 5,9% en 2016.

Ensuite, dans les tendances de l’aide, l’APD s’est accrue de 2,9% entre 2016 et 2017 passant ainsi de 1094,78 millions USD à 1126,57 millions USD soit 655,51 milliards de FCFA en 2017 contre 649,31 milliards de FCFA en 2016. Le comité a enregistré une prédominance des dons (75,37%) par rapport aux prêts (24,63%).

Enfin, dans les financements innovants, le comité a enregistré : - une bonne tendance dans la mobilisation des ressources internes mais des faiblesses existent dans le système fiscal ainsi que dans la gouvernance fiscale ; - des opportunités de financements innovants aussi bien au niveau national qu’international. Ces financements innovants sont envisagés dans une perspective de moyen et long terme ; leur capture nécessite la mise en place de politiques innovantes et des reformes.

Selon l’équipe technique, elle a rencontré quelques difficultés dans l’élaboration du projet de rapport, à savoir : le retard dans la transmission des données par certains PTF ; l’insuffisance dans le renseignement de certains canevas ; la faible participation des PTF au processus de validation des données ; l’instabilité de la PGA ; la faible connectivité ; l’irrégularité dans la participation des membres de l’équipe aux séances de travail.

Il convient de noter que des suggestions dans le fond comme dans la forme du document ont été apportés par des participants afin de contribuer à son amélioration.  

L’atelier a refermé ses portes avec des mots de satisfaction et de remerciements de madame Alimatou Zongon à l’endroit des participants.

Service de Communication de la DGCOOP