Le directeur général de la coopération, monsieur Ambroise Kafando et le chef de la  division Sahel/Afrique de l’Ouest  du  ministère de la Coopération économique et du Développement  de l’Allemagne, monsieur  Ronald Meyer, à la tête d’une délégation ont procédé à la signature de l’Aide –mémoire de coopération adoptée par les deux parties, à l’issue des consultations bilatérales tenues à Ouagadougou. La cérémonie de signature a eu lieu en présence de l’Ambassadeur d’Allemagne, le 27 novembre 2019, à la Direction Générale de la Coopératio.  Il  présente les axes prioritaires  qui vont guider la coopération bilatérale prochainement, a expliqué M. Kafando.

Selon M.  Ronald Meyer, en plus des pôles prioritaires de coopération à savoir  la décentralisation, l’agriculture , la sécurité alimentaire, le secteur de l’eau et assainissement, les droits des enfants et des femmes,  les consultations ont permis d’identifier de nouveaux défis. «Il y a encore des efforts à faire pour satisfaire  les besoins des communautés  notamment en leur offrant les services sociaux de base, afin qu’elles puissent faire  face à l’insécurité  et l’Allemagne est prête à soutenir le  Burkina dans ce sens », a  déclaré M. Meyer.

Le chef de la division Sahel/Afrique  de l’Ouest a  aussi expliqué  que l’expertise allemande dans le domaine de l’eau va être mise à contribution pour s’assurer que l’arrivée des populations déplacées sur  des sites sécurisés ne remette pas en cause l’accès à l’eau et l’assainissement dans ces zones d’accueil.

La coopération dans le domaine de l’agriculture n’est pas en reste, un accent particulier sera accordé à la gestion durable de la terre  et de l’eau, a précisé M. Meyer. «L’Allemagne œuvre beaucoup dans l’hydraulique et les petits barrages irrigués. C’est une expérience à capitaliser pour assurer la sécurité alimentaire  dans un environnement  marqué par le changement climatique», a-t-il souligné.

 

Pour parvenir à la signature de l’aide-mémoire les équipes techniques allemandes et Burkinabè ont passé en revue l’état de la coopération, les défis à relever avant de définir les perspectives pour les deux années à venir.  C’est pourquoi dans son propos, le  directeur général de la coopération,  a félicité  les équipes  burkinabè et allemande pour leur disponibilité et leur assiduité aux travaux des consultations.

Après la signature de l’Aide-mémoire à Ouagadougou, la prochaine étape est celle des négociations intergouvernementales prévue en juin 2020 à Berlin (Allemagne). «Les négociations permettent d’asseoir le programme de coopération  avec une programmation des activités,  des projets en fonction des  secteurs, mais  également une programmation financière  avec une estimation des enveloppes  pour accompagner la planification des activités», a expliqué M. Kafando.

Le chef de la division Sahel/Afrique de l’Ouest du ministère de la Coopération économique de l’Allemagne a salué l’exemplarité de  la coopération bilatérale malgré le contexte difficile du fait de l’insécurité. «Nous restons aux côtés du Burkina Faso en ces temps difficiles marqués par l’insécurité dans certaines zones.  Nous sommes convaincus que la situation s’améliorera», a-t-il déclaré.

En rappel le début de la coopération entre le Burkina Faso et la République Fédérale d’Allemagne date  de 1961. Et c’est à partir de 1977 qu’ un mécanisme de concertations périodiques  a été institué. C’est dans cette dynamique qu’il faut inscrire les présentes consultations bilatérales.

Les précédentes, tenues  en 2017 avaient  permis de retenir Cinq programmes de coopération pour un financement de plus 55 millions d’euros.

 

 

Service de la communication DGCOOP