Programmation de l’Instrument de Voisinage, de Coopération au Développement et de Coopération Internationale (NDICI) : le Burkina Faso et l’Union Européenne font une revue à mi-parcours


(Ouagadougou, le 18 Aout 2023) le conseiller technique du ministère de l’économie, des finances et de la prospective a présidé la revue à mi-parcours du NDICI. La rencontre qui a regroupé les secrétaires généraux des départements ministériels et une délégation de l’Union Européenne avait pour objectif, d’évaluer la pertinence et l’état d’avancement des PIM et d'actualiser les allocations pour 2025-2027.


C'est après l’évaluation de la mise en œuvre du Fonds de Développement Européen (FED), que ce nouvel instrument, le NDICI a été élaboré en 2021 pour une meilleure prise en compte des priorités de nos gouvernements. Il a une durée de 7 ans, et est désormais la base légale approuvée par les instances européennes. Des propos du Conseiller Technique du ministre en charge des finances Rodolphe BANCE, le NDICI a 3 domaines d’interventions que sont la paix, la cohésion sociale, la bonne gouvernance et le développement local, le développement humain et l’économie verte et résiliente. Ces domaines permettrons la stabilisation de notre pays en créant une ceinture de résilience afin de renforcer la cohésion sociale et le développement local.


Pour la mise en œuvre de ces domaines, le programme indicatif multi annuel (PIM) a été adopté et le chef de coopération de la délégation de l’Union Européenne monsieur Diego ESCALONA indique que l’institution a aligné son approche sur les priorités de l'Etat burkinabè, au cours de la première phase et une enveloppe globale de 634 millions d’Euros a été programmée dont 384 millions d’Euros pour la période 2021-2024.
Comme perspective monsieur Diego ESCALONA a cité la poursuite des investissements dans le triangle OKDB avec une extension aux régions des Cascades et du Sud-Ouest. L'UE va également continuer à appuyer directement les populations.


Les participants à cette revue à mi-parcours ont apprécié la conformité du programme qui cadre avec les priorités des départements ministériels. Ils souhaitent une cohérence des nouvelles interventions avec le programme budgétaire des ministères et le renforcement du rôle du coordonnateur national. Également comme recommandation on note la nécessité de produire un rapport trimestriel qui sera transmis dans les délais, aussi il est d'une grande nécessité, d’explorer d’autres mécanismes pour la prise en compte des réponses urgentes.

 

 

Service communication DGCOOP